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Bienvenue en Guadeloupe
Depuis le hublot de l’avion Air France, avant même d’arriver en Guadeloupe, les touristes plongent déjà dans le vert et le bleu intenses. Ce sont la fameuse mer des Caraïbes et la végétation richissime de l’archipel qui accueillent ses invités affamés de soleil et de chaleur en ce mois de novembre.
La Guadeloupe, qui est un département français, se compose de nombreuses îles et îlots et s’étale sur 1600 km2 dans les eaux chaudes des Caraïbes et de l’océan Atlantique, au niveau du nord de la Venezuela. Dépaysement garanti, mais pas trop non plus. On y retrouve la langue et l’administration française, une partie de la nourriture et l’euro. Ces éléments familiers coexistent avec les traditions locales, de nouvelles saveurs culinaires et la langue créole. Ce subtil mélange crée le charme de ces îles pittoresques.
La jungle
Nous commençons la rencontre avec la Guadeloupe par sa partie ouest, la Basse-Terre. D’origine volcanique, vallonnée, verte et humide, elle rappelle le décor de Jurassic Park et nous rend très admiratifs. Nous sommes impatients de se lancer dans ses recoins les plus sauvages, et notre hôte Cyril nous y est de grande aide. Traducteur des arbres, il voyage autour du monde pour transmettre sa vocation aux amateurs de nature. Il propose de nous initier à l’escalade des arbres, une activité bien différente de la grimpe classique dont nous sommes adeptes.
Tout activité avec les arbres est basée principalement sur le respect le plus profond de la nature. Le but c’est de les écouter, les comprendre et de tenter de fusionner avec leurs esprits tout en se baladant dans leurs branches et se balançant attachés avec des cordes. Après un entrainement dans un ficus de la cour de Cyril, nous nous lançons à la conquête d’un gigantesque manguier sur une proche colline. Installés en toute sécurité au sommet du géant, nous profitons du coucher de soleil sur la vallée dans une ambiance des plus détendues.
Le lendemain, nous retrouvons ces mêmes sensations en se baladant dans la canopée da la jungle, mise en place dans le Zoo de Guadeloupe dans le parc des Mamelles. Le parcours dans les arbres rapproche les visiteurs encore plus de l’habitat naturel des animaux et créer une empathie particulière.
Les cascades
De nombreuses rivières sillonnent la montagneuse Basse-Terre, et de multiples cascades de toutes tailles sont plus ou moins accessibles aux voyageurs. La plus abordable est celle des Ecrevisses, dans la réserve naturelle des Mamelles. Mais Cyril, passionné de nature et de sport, nous conduit ensuite au cœur de la jungle.
Nous nous retrouvons dans les chemins très boueux causés par les tempêtes tropicales, à descendre et remonter les pentes assez raides et parfois très prisées par la végétation. La récompense après cette randonnée assez physique de 40 minutes : une baignade dans une fraîche et claire cascade de Saut de la Lézarde. Cela valait bien chaque pas !
Une autre découverte – le Saut d’Acomat, conseillé par plusieurs internautes. Pour y accéder Cyril nous amène en randonnée dans la rivière. De toboggans naturels en sauts de toutes les hauteurs, de rapides en courants plus ou moins intenses, nous descendons environ un kilomètre dans l’eau en 2 heures avant de rejoindre la fameuse cascade. Elle est par ailleurs accessible en voiture en seulement 5 minutes – vous pouvez donc imaginez les regards étonnés des gens en bas quand nous sommes arrivés depuis le haut de la cascade, entièrement équipés en canyoning ! Cependant prudence, c’est dangereux de sauter, à vos risques et périls.
La mer
Après la découverte de la jungle, le Zion, comme l’appelle les créoles, nous partons à la rencontre de la mer. En premier lieu, nous la contemplons de tous les points de vue. D’un spot à l’autre, la couleur de l’eau, l’intensité des vagues, le bruit des alizés changent et donnent à chaque fois une autre ambiance aux Caraïbes. Voici nos endroits préférés :
La Pointe des Châteaux à l’extrême est de la Grande-Terre, avec ses vagues puissantes se brisant contre les falaises impressionnantes et ses longues plages blanches, à l’air tout aussi vierge qu’attirante.
Vieux-Fort, avec son phare planté tout au sud de la Basse-Terre, offre une vue à 270 degrés sur le coucher de soleil et les Saintes, ainsi que sur les vestiges d’un ancien Fort-Royal, à l’époque certainement très menaçant.
La vue de l’autre côté, depuis les îles Saintes à quelques kilomètres de la Basse-Terre, avec leurs lagons de couleur bleue profonde et les criques désertiques.
Dans chacun de ces endroits, nous profitons d’aller voir également le monde sous-marin. Il suffit d’une balade au masque et tuba pour se rendre compte de toute sa diversité, certes, un peu endommagée par l’ouragan Maria en 2017. Les tortues et les sont pas faciles à voir mais néanmoins très présents. Malgré la fréquentation du lieu, un gros coup de cœur nous attrape dans le lagon de la Petite Terre, la réserve naturelle à deux heures de navigation en catamaran depuis Saint-François. Nous y voyons plein de tortues se promenant dans les herbiers ! Pas farouches du tout, elles nous laissent les suivre pendant un bon moment en posant presque devant nos caméras ! C’est d’ailleurs aussi le cas pour les iguanes, les habitants les plus nombreux de l’îlot, qui n’ont pas une moindre crainte en accueillant d’innombrables touristes.
La vie
Ce mois de novembre 2018 est une période particulièrement importante pour la Guadeloupe. L’arrivée de la régate quadriennale La Route du Rhum se passe à la Marina de Pointe-à-Pitre, et toute la population y tient vraiment. Tous les soirs c’est la fête au port, avec des concerts, des rencontres et des visites de bateaux. Ce sont de beaux navires !
Nous avons également la chance de tomber par hasard sur le festival de la quadrille, la danse française importée dans les Antilles avec les colons et restée très appréciée par les locaux. Les robes de couleurs sur les danseurs venant de toute l’île font revivre les traditions et la musique live créole donne envie de se lancer et de danser avec eux.
Ce voyage est organisé en partenariat avec Air France et le Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe
Nous remercions pour accueil chaleureux et les activités insolites Cyril de Face to Trees
Hébergement à l’hôtel Arawak Beach Resort
Merci également à Clotilde Beaumont pour la relecture de l’article comme toujours sans faille.
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