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Mise en bouche de la nouvelle aventure
Aujourd’hui commence une nouvelle aventure de Suisse moi – nous partons à la découverte de Madagascar. C’est la quatrième plus grande île du monde, se trouvant à l’est du continent africain dans l’océan Indien. Encore une destination très éloignée, mais avec le vol direct depuis Paris avec Air France, les 10 heures au-dessus de l’Afrique passent vite. Pas d’acclimatation pour les voyageurs européens – le décalage horaire est d’une heure seulement, quant à la température dans la capitale, elle ne change pas beaucoup de celle de Lausanne en septembre.
Antananarivo se trouve dans la région des Hauts-Plateaux à l’altitude d’environ 1’100 mètres. C’est une grande ville abritant 1’2 millions d’habitant. Malgré qu’elle soit la plus développée de tout le pays, sa misère est flagrante, 75% de sa population vis en dessous du seuil de pauvreté, les enfants à pied nu cherchent le moyen de gagner quelques ariary… Mais les Malgaches en général sont optimistes et enthousiastes. Oui, nous sommes très pauvres, mais nous avons du potentiel et un pays riche en ressources naturelles, nous ont dit certains.
La ballade, à pied ou en taxi, autour de la capitale s’avère pleine de bonnes surprises et de contacts intéressants. Le premier jour, nous rencontrons déjà un de nos suisseurs. En nous lançant un défi sur la page Facebook, il mentionne qu’il travaille dans un stand de nourriture à côté du panneau « Ligne Scandinavie ». C’est en passant par hasard en taxi-be (le seul transport en commun de la ville) par une route agitée, que nous voyons le fameux panneau et sautons de suite du bus pour rencontrer Christian. Nous nous échangeons de contacts pour se retrouver lors d’un week-end.
L’architecture d’Antananarivo est éclectique. Très étendue, construite sur les 12 collines sacrées, elle montre à des visiteurs ses différentes facettes : un quartier colonial, un autre branché-touristique, un joli lac décoré à la française, les ruines des bâtisses malgaches, ou encore des petites ruelles tordues et anarchiques dans le quartier d’habitations.
La colonisation française a duré 70 ans, et une partie de la ville, le quartier Analakely en particulier, en témoigne. La bâtisse de la gare, par exemple, est une œuvre de l’architecture classique. Elle ne fonctionne pas aujourd’hui comme une gare, vu qu’il n’y a plus de liaisons avec la capitale par les voies ferrées. En contraste avec un marché aux traditions bien africaines à ses côtés, elle crée une ambiance de cette ville complètement unique. Les rizières, la source très importante des revenues des Malgaches, ne se trouvent pas loin du centre-ville.
La plus importante attraction touristique d’Antananarivo, c’est le Palais de la Reine, Rova, comment les Malgaches l’appellent. Un grand palais en pierre construit par un architecte anglais en honneur à la place de demeure de la dernière reine Merina, exilée par les colons Français en Algérie en 1896. C’est un monument reliant les deux cultures, les deux styles architecturaux et plusieurs bâtiments sacrés pour le peuple malgache. Un guide (obligatoire) sur place, amoureux de son pays et de sa ville, nous a donné beaucoup de détails sur cette période importante pour Madagascar.
En quête de tranquillité et de nature dans le milieu urbain, nous nous réfugions dans le parc zoologique et botanique, Tsimbazaza. Un grand espace très vert et très animé, sert de l’abri à quelques animaux endémiques et à des familles se promenant calmement.
Trois jours à Antananarivo nous ont servi à créer les premiers contacts avec le pays, à planifier notre voyage, à régler toutes les questions administratives, et maintenant nous somme prête à partir dans la nature. Nous prenons l’avion pour l’île Nosy Be, et nous avons hâte !
Ce voyage est organisé avec le soutien de la Direction Nationale de Tourisme de Madagascar
Les billets d’avion GVA-CDG-TNR sont offert par Air France/KLM
Nous recommandons vivement Benji comme guide à Rova
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