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La belle Fakarava
Nous faisons notre connaissance avec l’archipel des Tuamotu sur l’atoll de Fakarava. Un immense lagon de 1’100 km2 est entouré par une bande de sable et de motus qui font la surface de 16 km2 seulement. Nous commençons la visite par le côté sud de l’atoll, où on nous amène en bateau faute de route reliant les deux parties.
Mur de requins
Le village de Tetamanu, autre fois comptant 400 habitants, abrite la plus ancienne église catholique de toute la Polynésie française. Aujourd’hui le village est quasi entièrement transformé en pension. Une quinzaine de bungalows est un espace commun hébergent des plongeurs. En effet, la passe sud de Fakarava, Tumakohua, est une mecque de plongée. Sous la protection de l’UNESCO, c’est un endroit de demeure des centaines de requins: gris, pointe blanches, pointes noires, dormeurs, soyeux, martaux, à tous les goûts. Chasseurs pendant la nuit, ils se mettent en veille pendant la journée et sont presque complétement inoffensifs. Ils forment un mur impressionnant à voir.C’est pour voir ce phénomène que des plongeurs du monde entier se rassemblent à Tetamanu. Selon la houle et le moment de la journée, on plonge avec le courant entrant ou sortant. La visibilité alors change, et si le courant entrant nous offre la vue sur les requins à 50 mètres, le courant sortant donne à la plongée un effet plus dramatique – les requins apparaissent devant vous de manière assez surprenante.
Le snorkeling est aussi magique à Fakarava Sud. On y voit des napoléons, des perroquets, des mérous, des raies, des coraux magnifiques de toutes les couleurs et plein de petites créatures qui y habitent.
Retour à la “civilisation”
Il y a aussi de la plongée à faire au Nord de l’atoll. Dans la passe Garuae on fait du soit-disant drift-dive, grâce au courant très fort et très rapide. On a l’impression d’être dans un jeu-vidéo, où on avance vite et le décor change aussi avec une vitesse incroyable. On doit s’agripper à des coraux pour pouvoir s’arrêter un petit moment dans « alibaba » et observer les requins. La plongée autour du récif est par contre beaucoup plus calme et contemplative. On y observe des coraux en bon état et des nuages de poissons, on se régale.Après la vie de Robinson Crusoé au Sud, le Nord de Fakarava offre toute un éventail d’activités. On y retrouve des roulottes et même trois épiceries dans le coin. On fait des tours à vélo, on rencontre des gens sympathiques. On assiste à un concert du groupe Naâman au centre du village qui se transforme en mega fiesta. Souhaitant aussi participer à la vie active de la population, Suisse Moi organise une course de Bernard l’Hermite.
Course de Bernard l’Hermite
Jeudi après-midi on rassemble une petite dizaine de personnes, locaux comme des touristes, enfants adultes confondu, pour partir à la recherche des meilleurs Bernards. Selon la plus jeune participante, Manahe, les meilleurs coureurs sont les bernards moyens de couleur mauve. Mais nous ne sommes pas très compliqués, en plus il y en a pas beaucoup sur la plage où nous les cherchons. Une fois chacun a trouvé son guerrier, la compétition commence. Le Bernard qui arrive à sortir d’un cercle au plus vite gagne. Et aussitôt nous avons les deux gagnants qui font remporter les prix – deux t-shirts Suisse Moi – à leurs maîtres.C’est ici à Fakarava qu’on termine notre periple en Polynésie française cette année. Prochaine aventure dès la semaine prochaine en Nouvelle Calédonie!
Le voyage est organisé en partenariat avec
Tahiti Toursime
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