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Côte Albanaise
Notre rencontre avec la côte Albanaise commence à Sarande, une jolie petite ville au bord de la mer Adriatique. Calme pour le moment, elle s’apprête à accueillir des milliers et des milliers de touristes cet été. Ici et là on entend du grecque et de l’italien ce qui nous rappelle qu’on est très proche de ces deux pays. Juste en face, par exemple on voit déjà l’île de Corfou.
Après s’être régalé de poisson et de fruits de mer tout fraîchement pêchés, on va visiter Butrint. Ce site archéologique se trouve à quelques 20 km de Sarande. Ce sont les ruines très bien conservées d’une ancienne ville. L’acropole nous offre une vue extraordinaire aux lagons de la presqu’île de Ksamil. En descendant la colline, on observe les restes des bains et de l’église, et on s’amuse bien à l’amphithéâtre romain, entouré de piscine remplies de tortues. L’atmosphère calme et apaisante, l’odeur d’eucalyptus et les reflets du soleil dans l’eau, ce détour fait du bien.
Ensuite, on emprunte une super jolie route de montagne longeant le bord de la mer. Chaque virage nous offre une nouvelle vue, et partout autour de nous on aperçoit des troupeaux de moutons et de chèvres. A Dhermi Sylvain relève son défi préféré, la descente en roller de 5 km et il en est plus que content.
En ce qui concerne les défis, il y en a un qui nous tient particulièrement à cœur. On aimerait absolument passer une nuit à l’ìle Sazan, l’ancienne base militaire de l’époque du communisme. Actuellement désinfectée et déserte, elle nous attire, et on se lance à la recherche d’un bateau qui nous y amènerait. Une fois arrivé au port de Vlore, on demande aux policiers et aux pêcheurs si quelqu’un peut nous aider. Après cinq coups de téléphone à leurs copains et à des copains des copains, on n’a toujours pas de bateau. C’est à cause de la tempête qui s’annonce le lendemain que personne n’a le courage d’entreprendre le voyage en bateau, et surtout de retourner nous chercher le matin. On est prêt à abandonner le défi quand deux pêcheurs avec un bateau un peu plus grand que les autres sont d’accord de nous accompagner.
Il est 19h, il commence à faire nuit, et on voit des énormes éclaires à l’horizon. C’est à ces conditions qu’on fait une heure de trajet pour arriver à Sazan. En arrivant, il pleut déjà et il fait très sombre, et à ce moment-là le capitaine nous demande si nous avons notre autorisation d’aller sur l’île. En effet elle n’est pas si déserte que ce qu’on l’avait cru, et il y a encore des militaires qui la gardent. Ces militaires viennent aussitôt à notre rencontre au ponton avec leurs lampes de poche et nous disent qu’on a pas le droit d’y mettre le pied, et encore moins d’y camper. Les militaires étant très sympathiques et bienveillants, nous sommes quand même obligés de repartir pour Vlore. Encore une heure et demi de traversée des vagues menaçants sous deux drapeaux de pirate avec un moteur à moitié cassé, nous voilà complètement trempes de retour sur la terre ferme. L’aventure est terminée, on dort et sèche dans un hôtel.
Le lendemain on s’enfonce de nouveau à l’intérieur du pays. Cette fois on va visiter Berat, ville de mille fenêtres que plein de nos suisseurs nous conseillaient. Située au milieu des montagnes, elle est connue pour ses petites maisons blanches grimpant les collines des deux côtés de la rivière Osumi. Des minuscules ruelles ont son charme médiéval, mais il y a aussi un quartier moderne avec l’université, une grande cathédrale orthodoxe et plusieurs mosquées. Un grand château surplomb la ville, nous y montons pour faire des jolies photos.
Berat est aussi connu comme un point de départ pour les tours de rafting ou de kayak dans le canyon d’Osumi. Après une heure et demi de pittoresque route de montagne, on embarque dans un bateau gonflable pour le découvrir. Ce canyon d’environ 12 km de long est profond de 100 mètres, et il nous offre de nouvelles vues incroyables à chaque virage et à chaque rapide. On passe sous les cascades et dans des cathédrales, on s’arrête pour un pique-nique dans un endroit calme et frais. Une belle découverte et un super travail d’équipe pour faire avancer notre bateau. Épuisés après cette journée pleine d’émotions et d’efforts physiques, on arrive de nouveau à la mer. Cette nuit-là on dort à Durres, une ville dont le port accueille de nombreux bateaux de croisière venant d’Italie.
Notre dernier jour en Albanie on consacre aux derniers défis. On commence par aller dans le village de Kruje, connu pour son château et magnifique vue sur la vallée et sur les alentours de Tirana. On y mange une tête d’agneau au four, encore un défi culinaire intéressant de la part des internautes. Prochain arrêt – Shkoder, une ville au nord du pays nous offrant une halte très agréable au bord du lac et une promenade remarquable au centre ville. C’est une grande rue piétonne avec plein de boutiques et de cafés, ornée de mosquées et d’églises. Une fête de rue se prépare au milieu, mais l’orage nous fait vite rentrer à la maison.
Notre périple albanais se termine à l’hôtel-restaurant Tradita avec un repas traditionnel, accompagné de musique de cifteli et de la fameuse danse en rond avec la propriétaire de l’hôtel. Un bon accord final pour notre vidéo et notre voyage.
A bientôt !
Ce voyage est organisée en partenariat avec L’Atelier du Voyage
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