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Bogotá
Après 15 heures de vol, 4 avions et 9 heures d’attente dans les différents aéroports, nous voilà enfin sur le sol colombien. Bogotá est une ville énorme qui se situe à l’altitude de 2600 mètres et qui compte plus de 7 000 000 habitants. L’altitude se laisse sentir tout de suite, on a de la peine à respirer, et on doit faire attention à ne pas trop bouger. C’est assez facile, car ici le taxi ne coûte rien.
On passe quelques jours chez Juan, qui nous a proposé un hébergement sur coachsurfing. Il nous montre toute Bogotá, de nuit comme de jour ! Après avoir fait toutes nos tâches administratives, on se dirige vers Candelaria.
C’est un quartier colonial de Bogotá rempli de petites maisons de toutes les couleurs et de toute sorte de gens. Les petits cafés cachés dans les ruelles, les vendeurs de rue, les policiers, les passants, tout paraît contribuer au charme de cette petite « vielle ville » de Bogotá. Il fait assez frais, autour de 17 degrés, et pour se réchauffer, on se prend un verre de chicha, une sorte de bière condensée au mais, miel et anis. Une boisson très forte et très colombienne. Une autre boisson incontournable ici c’est bien-sûr le café. Ça réchauffe bien aussi.
On passe voir les collections du Musée de l’Or (http://www.banrepcultural.org/museo-del-oro). Trois étages de pur or, de pièces très jolies et très anciennes. Ce métal est très important dans la culture colombienne, dont Eldorado fait la grande partie. Le musée présente les décorations et les objets religieux utilisés dans les cérémonies chamaniques.
Un autre lieu culte à Bogotá est la Carrera Séptima, une rue qui se transforme en zone piétonne tous les vendredis et samedis soirs. Plein de touristes de toute l’Amérique Latine, les courses de cochons d’Inde, les jeux et les loteries, l’ambiance festive y règne sur plusieurs kilomètres d’avenue, et à sa fin on arrive à la place de Bolivar dominée par une magnifique Cathédrale Primada. Un concert de Noël est organisé là-bas par le municipalité, et les gens semblent s’amuser. Nous on finit la journée par des bières colombiennes avec les amis de Juan.
Le lendemain, toujours un peu décalés, on aménage dans un hostel dans la Zona G, un quartier de shopping et de café, animé même le dimanche. On se repose, et on monte voir le coucher de soleil sur le Monserrate, une colline à côté de la ville. En cette période elle est particulièrement illuminée et une foule y monte pour profiter de cette vue nocturne. En haut on trouve plusieurs points de vue panoramique, une église avec une super-crèche, et quelques cafés. Dans un de ces cafés Sylvain goûte le fromage avec du chocolat chaud, un délice typique colombien aussi.
Dimanche c’est le jour de Cyclovia à Bogotá. Les rues centrales se ferment pour les voitures et accueillent le transport non-motorisé. Tout le monde sort leurs vélos, skates, trottinettes ou, comme Sylvain, leurs rollers. C’est une bonne motivation de faire un peu de sport le week-end.
Et voilà, cinq jour plus tard, on décide de quitter Bogotá. Il nous reste cinq semaines, et on a envie de découvrir le pays. On commence par Zipaquira, une petite ville à 40 km de la capitale. Elle est connue par sa Cathédrale de Sel. Cette édifice est presque unique au monde (il y en a encore deux en Pologne), et elle est vraiment impressionnante.
Elle a été construite directement dans les mines de sel de Zipaquira pour les protéger. On visite plusieurs salles représentant les scènes bibliques avec les croix taillées dans la pierre, et arrive à la fin dans la salle principale que surplomb une énorme croix en pierre illuminé de toutes les couleurs entre ces murs brutes. Ca donne une impression majestueuse, et Ava Maria en boucle rajoute des frissons. Le tout est connecté par des larges galléries remplies de boutiques et de cafés souterrains. Une expérience à vivre absolument, c’est une mélange de beauté naturelle et religieuse qui sont peu nombreuses sur la planète.
Pour l’instant on dit adios à des villes. Dès demain on se dirige vers la région Boyaca avec ses montagnes, ces lacs et sa nature. A bientôt !
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