-
Sublime Tahiti
Après un mois et demi de voyage dans les pays gigantesques et plutôt froids, on retrouve enfin le vrai été. Malgré le début de saison de pluie, Tahiti nous accueille avec le soleil qui tape, mille fleurs qui ravissent et les gens qui sourient. Il fait 30 degrés toute la journée (et la nuit aussi), et où qu’on s’arrête, on entend le bruit des vagues. C’est le chant de l’océan Pacifique, qui s’étend aux milliers de kilomètres autour de ce petit paradis.
Le paradis en lui-même n’est pas si petit que ça. La Polynésie Française comprend 5 millions de km2. Tahiti est son île principale, la plus grande et la plus peuplée. 70 % de la population polynésienne habitent ici. Et ils sont tous très accueillants, très sympathiques et très bronzés. On a de la chance de se faire accueillir par Heimanu et Dricia qui nous ont tout de suit introduit les traditions, les habitudes, et quelques mots polynésiens. Ils habitent juste à côté de Pointe Venus, et on va directement découvrir cette plage avec le sable volcanique. L’eau est très chaude et la faune est riche dans le récif.On a reçu beaucoup de propositions pour Tahiti, la plupart venant des gens locaux. Ça nous permet de découvrir l’île de tous les côtés (sens propre et sens figuré). Le tour complet de l’île complet se fait en moins de trois heures et offres de nombreux paysages et points d’attraction.
On commence par le Trou du Souffleur, un phénomène naturel très amusant. C’est un tunnel sous-terrain creusé naturellement dans la roche. La houle et l’air s’y engouffrent du coté de l’océan et en ressortent de la montagne. Cela a son effet audio et visuel qui surprend les touristes par tous les temps.
En face du Trou, on retrouve les Trois Cascades, dont maintenant une seule est accessible à cause des travaux. Plus on s’approche, plus on se retrouve dans la jungle qui paraît tout à fait hostile, mais n’abrite en effet que des créatures paisibles – des souris, des oiseaux, des cochons sauvages.. La cascade elle-même est grandiose. Dans le cadre de végétation luxuriante, elle se verse de la hauteur de quelques centaines de mètres en nous offrant son souffle rafraîchissant. Autour de nous il n’y a personne, on se croit vraiment au paradis.
Cette même sensation on retrouve dans la vallée de Papeno’o. On emprunte la seule route qui traverse Tahiti au milieu. Elle n’est pas facile (on doit passer au travers des rivières et franchir des montées importantes avec notre petite voiture de location), mais elle nous amène au cœur de l’île. Les montagnes toutes vertes nous entourent, les chutes d’eau se voient partout, les arbres et les fleurs nous offrent les odeurs et la luminosité à couper le souffle. Le climat à Tahiti est très humide, et ça se sent très bien ici, au milieu de la jungle. Il pleut souvent et fort, mais pendant très peu de temps, 3-4 minutes. Ça rend la randonnée très agréable. Une petite baignade avec un toboggan naturel dans la rivière Vainavenave nous rafraîchît encore plus et on peut descendre vers le bord de l’océan.
Ce soir on participe à la cérémonie de l’abondance. Les polynésiens adressent leurs paroles à la lune pour avoir son aide pour les récoltes cette année. Vu les températures agréables et les pluies abondantes, la lune est plutôt favorable à Tahiti. A vrai dire, on ne comprend pas un mot de ces discours en tahitien, mais les danses nous font tout comprendre. C’est une performance qui raconte une histoire, qui illustre les prières, qui transmet la passion de ce peuple gracieux à ceux qui les regardent. Les danseurs vivent dans leur danse, ils sont heureux d’y participer et les spectateurs les observent avec les yeux ébahis.
Le lendemain on continue le voyage autour de l’île. Après la Californie en situation de sécheresse extrême, ça nous fait plaisir de voir un endroit où il y a assez d’eau. On visite les grottes de Mara’a, qui sont cachées, toutes les trois, dans les falaises en face de la mer. La plus grande, Vaipoiri, nous dévoile un lac souterrain ou les locaux viennent s’abriter pendant les heures de chaleur. Les jeunes s’amuse pas loin – à la source de Vaima ou ils sautent dans l’eau fraîche et douce. On arrive aux Jardins d’eau, ou les pelouses bien carrées et les palmiers alignés nous rappellent qu’on est officiellement en France. Les couleurs sont splendides, et le bruit d’eau apaisent.
Le soir on fait du sport – Sylvain teste le va’a, une pirogue traditionnelle polynésienne avec un balancier. Facile à avancer, mais pas facile à tourner, a résumé Sylvain et revenant. Après cela on est prêt à partir pour un tour de la Presqu’île, Tahiti Iti. C’est la-bas que se trouve la vague la plus épaisses et la plus dangereuse – Teahupo’o. Malheureusement, plusieurs mauvaises surprises nous attendent. La vague, normalement montant jusqu’à 8 mètres, à cette période de l’année n’est même pas visible. Ensuite, il s’avère qu’il n’y a pas de route entourant la presqu’île (on a failli rester bloqué dans un courant d’eau!). Il pleut, et le musée de Paul Gauguin est fermé pour les travaux. Nous décidons de rentrer vers la fameuse plage de PK18, et y passe l’après-midi relaxant.
Demain c’est le départ pour Moorea, l’île à la proximité de Tahiti qu’on se réjouir de découvrir.
Dernière musique par The Broobs
Vous aimerez aussi: