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Un ours l’a bouffé
15-17 octobre Mauricie
17-20 octobre Montréal
Le lieux du premier rendez-vous en Mauricie est la cabane à sucre Chez Dany (http://www.cabanechezdany.com/). Comme c’était un des nos défis, nous nous attendait à une petite cabane authentique perdue dans la forêt, mais en effet, nous avons trouvé un énorme restaurant avec de la musique et de la danse traditionnelles attirant des cars de touristes français et japonais. Il m’a fait penser à Hofräuhaus à Munich – l’ambiance ressemble pas mal. Les guides nous expliquent le processus de production de sirop d’érable. Malheureusement, ce n’est qu’une explication théorique, puisque la saison de sa production dure de fin février à mi-avril seulement. C’est à cette période là que la différence des températures nocturnes et diurnes est favorable à la sécrétion de l’eau d’érable. Il est important également, que le sol soit encore sous neige. Bref, nous avons pu juste voir les ustensiles utilisés traditionnellement.
Chez Dany on mange du sucré-salé : tout avec du sirop d’érable. Etonnant, mais très bon. Après ce repas, comme toujours, copieux, on se dirige vers les pistes de vélo de montagne du Énergie CBM (http://www.energiecmb.com/xcountry.aspx). Un des défi pour Sylvain c’était de faire du free-ride et du dirt-bike. Un vélo prêté par Laferté Bicycles (http://www.lafbike.com/), Sylvain aborde ce sport lui peu connu jusqu’à maintenant. Il s’en sort assez bien, et il prend beaucoup de plaisir à descendre ces pistes.
Ce soir on arrive au Baluchon (https://www.baluchon.com/fr/) une auberge éco-villégiature (plus villégiature qu’éco, quand même). Un territoire large, des auberges calmes et accueillants, les paysages magnifiques, on en profite pour se remettre en forme – une piscine et un repas gastronomique nous sont proposés. Ici on essaie une activité qui pourrait bien souder n’importe quel collectif, sous condition que tous les membres soient les cow-boys dans l’âme. Le but c’est d’amener des vaches dans l’enclos. Des vaches sauvages. En étant à cheval. Notre moniteur arrive à le faire tout seul, tandis que nous avons besoin d’être cinq pour amener deux vaches… Le hasard est fort, l’envie de domination l’est encore plus, mais les animaux s’énervent aussi assez vite. Nous finissons pat laisser deux vaches sur six s’échapper, et on rentre au Baluchon, tout en profitant du soleil qui nous suit dans cette balade en chevaux.
L’après-midi on s’en vient à l‘Hôtel Sacacomie (http://www.sacacomie.com/) qui se trouve au bord d’un magnifique lac du même nom. C’est un très grand hôtel fait en bois rond, qui surplombe le lac et offre ainsi la vue imprenable. Il offre également un restaurant gastronomique et un spa, magnifiquement vide ce week-end-là. Pour bien mériter tout ce confort, on affronte d’abord la nature. Avec un ancien trappeur, on va observer des animaux de la Mauricie. La profession de trappeur existe depuis toujours en Amérique du Nord, et ce sont les amérindiens qui ont montré aux européens comment mettre des pièges aux animaux à fourrure. Aujourd’hui les trappeurs s’occupent, chacun sur son territoire bien défini, de gestion de la population de ces animaux. Il ne s’agit pas de chasse, mais bien de contrôle. Les pièges sont utilisés pendant certaines périodes, si un animal devient dangereux, ou si l’espèce est en surpopulation par exemple. Les pièges sont installés sur une ligne de trap de 12 à 15 km, et doivent faire le moins de mal possible à l’animal et à sa fourrure.
Les ours noirs – l’espèce le plus répandu au Canada, ne sont néanmoins pas actuellement en surpopulation. Notre guide-trappeur les connaît tous sur son territoire, et il nous amène dans un endroit où il leur donne à manger pour qu’on puisse les voir. Ce n’est pas si facile. Les ours sont les animaux très peureux et timides, et on doit attendre environ deux heurs sans bouger et sans faire du bruit avant qu’ils ne s’en viennent. On avait le temps de reflechir à tout plein de choses et d’observer tous les petits mouvements de la forêt…Ils arrivent en famille – la maman avec ses trois petits oursons. Ils se régalent de mais et de mélasse, préparés par les trappeurs, et en même temps ils explorent notre caméra. On arrive à filmer les oursons de plus près, mais on se fait de soucis pour l’objectif (tout s’est bien passé pour finir).
En rentrant vers l’hôtel on voit Charlotte, une castor très capricieuse, qui ne voulait pas du tout sortir de l’eau, malgré tous les appels du trappeur, son vieil ami apparemment.
Encore une surprise pour nous – on survole le lac Sacacomie au bord d’en hydravion Cessna ! Les lacs au Canadas sont publics, ce qui veut dire qu’avec un hydravion tu peux aller partout et atterrir sur n’importe quel lac sans aucune autorisation. Autant de dire, que c’est un moyen de transport assez populaire au Québec. Il a neigé ce matin, et les paysages ont pris une couleur grisâtre, un signe de l’hiver qui s’approche.
On arrive enfin à Montréal. C’est la dernière étape de notre voyage. Cette mégapole nous accueille avec les flocons de neige et plein de voitures partout. On en a déjà complètement perdu l’habitude en explorant les coins perdus de la province. Pour marquer le passage de notre voyage pittoresque vers le milieu urbain, on va à la Ronde – un parc d’attractions, membre de la famille Six Flags. On y trouve lus de 40 manèges et de montagnes russes à tous les goûts, dont on arrive à faire 4 seulement. Un samedi après-midi ce n’est décidément pas le moment le plus calme au parc – les queues sont impressionnante. Le Monstre, une montagne russe toute en bois qui semble s’écrouler à tout moment, nous fait crier le plus. Pour rendre nos émotions encore plus inoubliables, un magnifique coucher de soleil nous est offert pendant que nous hurlons attachés dans les petites wagonnettes.
L’extrême montréalais n’en finit pas. Le lendemain matin un défi de décalade (http://decalade.com/) nous attend au vieux port. Ce sport ultime consiste à une descente d’une parois de 80 mètres face au vide (bien sécurisée par une équipe de professionnels évidemment). Nous sommes un groupe d’une dizaine de personnes entre 10 et 50 ans à monter sur la tour des vieux convoyer actuellement abandonnée. 15 étages et demi sur une escalier sans murs nous donnent déjà un pressentiment d’adrénaline assez forte. Au sommet de la tour, une installation de sécurité et un guide qui nous envoie un par un à la descente. Les autres profitent du moment pour observer un panorama de Montréal avec ses forêts d’un côté et ses gratte-ciels de l’autre, mais encore pour se réchauffer. Il faut réussir à attendre son tour à 2 degrés ouvert à tous les vents sous quelques flocons de neige en plus. La queue avance lentement. On a tous trois descentes, et la première demande beaucoup de concentration et de courage. Le moment de dépassement de soi arrive quand on est assis les pieds dans le vide et on ne voit que l’eau loin devant soi. Un petit (plus ou moins) moment de la bataille interne – et on est déjà en train de descendre en mode de Spider-man attaché à une corde. Les deuxième et troisième fois les gens sont déjà habitués aux sensations et à la technique de descente, et certains arrivent même faire des sauts à 360 degrés autour de soi. Après une dose d’adrénaline pareille, la Tyrolienne du Vieux Port de Montréal (http://mtlzipline.com/en/) nous semble beaucoup trop facile, courte et lente.
A Montréal on peut trouver les restaurants de toute cuisine possible, on a même vu un restaurant polonais ! En plus, les gens ici mangent 24/24. A n’importe quel moment les cafés, les bistros et le restaurants sont ouverts et contents de proposer de bonnes choses à manger aux touristes et locaux. Ce dimanche après-midi, nous, allons manger dans un endroit culte (pour pas dire touristique), le café Schwartz’s (http://www.schwartzsdeli.com/). Un lieu sur-populaire qui prépare le meilleur sandwich au smoked meat de Montréal. La preuve – une queue permanente devant ses portes. Nous finissons par prendre nos sandwichs à l’emporter, et c’est en effet une régale. Plus tard on va découvrir encore un autre café connu – Saint-Viateur’s Bagel Shop (http://www.stviateurbagel.com/). Ils font des bagels à Montréal depuis 1957, et Sylvain a même pu essayer d’en rouler quelques uns avec le chef de ce café.
Dimanche soir est la dernière soirée de Suisse Moi au Québec. On en profite pour inviter nos suisseurs pour un apéro dans un des nombreux bars de Sainte-Catherine. Malgré que l’on soit dimanche, le bar est plein et propose même un concert d’un groupe local. Nous sommes contents de retrouver des gens passionnés de voyages, et de faire également partie de l’émission de radio française « Àllo la planète ! » (http://www.mouv.fr/diffusions-allo-la-planete-0).
C’est une belle fin de notre voyage au Québec. Sur ce, on vous propose de regarder la dernière vidéo présentant les secrets de Mauricie et de Montréal, et de continuer à suivre Suisse Moi cette fois en Californie.
A bientôt, stay tuned, bro!
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